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L’optimisation du coût du TURPE : ce que l’entreprise doit savoir

Au sein d’une entreprise, l’électricité représente une part importante des coûts, et c’est un budget à ne pas négliger.

La société peut optimiser certains éléments de sa facture afin de la réduire en jouant notamment sur les différentes options des composantes du TURPE. Mais que cela signifie ? Comment l’optimiser ? Nous tachons d’y répondre dans cet article.

Qu’est-ce-que le TURPE ?

Le TURPE, terme signifiant tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité, correspond aux coûts liés à l’acheminement de l’électricité, c’est-à-dire au transport et à la distribution, jusqu’aux utilisateurs finaux.

Le TURPE est donc reversé directement aux gestionnaires de réseau d’électricité, : RTE, Enedis (reversé à 95%) et les entreprises locales de distribution afin de prendre en charge les coûts liés à la gestion et à l’investissement des réseaux de transport et de distribution d’électricité.  C’est le consommateur final qui paye le TURPE.

Le TURPE est composé de plusieurs éléments qui permettent de définir le coût d’acheminement de l’électricité chez l’utilisateur final. Il y a notamment des composants comme le comptage, le soutirage, ou encore la gestion. Une entreprise peut alors jouer sur ces critères et ainsi optimiser le coût du TURPE et de manière plus générale de sa facture d’électricité.

Comment optimiser le TURPE ?

La puissance souscrite

Elle correspond à la puissance mise à disposition du consommateur final dans le but de répondre à ses besoins d’électricité. La puissance souscrite doit être en lien avec la consommation réelle de l’entreprise. Pour cette raison, il est possible qu’un site avec une activité et des équipements qui ont évolués depuis le début de son fonctionnement n’ait plus une puissance souscrite adaptée.

Pour une entreprise, une puissance souscrite trop élevée signifie qu’il paie un abonnement plus cher que ce qu’il utilise réellement. Néanmoins, si l’entreprise a une puissance souscrite trop faible par rapport à son utilisation, elle va payer des dépassements de puissance souscrite lorsque sa consommation sera trop élevée. Le site doit donc analyser sa consommation d’électricité annuelle pour optimiser sa puissance souscrite au mieux. Dans certains cas, l’entreprise aura intérêt à payer des pénalités en cas de dépassements de puissance souscrite plutôt que de réhausser sa puissance souscrite.

L’option tarifaire

En fonction de la consommation du site, il est possible de choisir entre plusieurs options tarifaires qui peuvent s’avérer plus ou moins intéressantes. Suivant les options choisies, les écarts de facturation peuvent être assez conséquents.

En effet, en fonction du profil de consommation de l’entreprise, cette dernière pourra opter pour une option plutôt longue utilisation ou encore courte utilisation. Suivant ce choix, le coût de la prime fixe et du kWh peut varier plus ou moins. Le site peut alors calculer son nombre d’heures d’utilisation afin de déterminer quelle sera l’option tarifaire la plus intéressante. Pour ce faire, l’entreprise peut prendre la consommation et la diviser par la puissance souscrite.

Ce qu’il faut retenir

L’électricité représentant un coût et un enjeu de taille pour les entreprises, il est important pour ces dernières de connaître et suivre leur consommation d’électricité afin d’opter pour les meilleures optimisations possibles, notamment pour la partie du TURPE.

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Mireille Rancourt
Mireille Rancourt
Journaliste spécialisée dans le décryptage des actualités environnementales et consultante pour la transition énergétique des entreprises.

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